Assainissement Collectif, Assainissement Non Collectif, Eaux Parasites

Pour être rejetées dans les milieux aquatiques sans provoquer de pollution, les eaux usées issues des zones d’habitation doivent être épurées. Réalisée en station d’épuration en zone d’assainissement collectif, ou grâce à des dispositifs autonomes en zone d’assainissement non collectif, l’épuration permet d’éliminer les matières solides et les substances dissoutes dans les eaux usées.


En utilisant l’eau pour nos besoin quotidiens (douches, WC, vaisselle, lave-linge, etc.), nous produisons des eaux usées, également appelées effluents ou eaux polluées. Celles-ci ne peuvent pas être rejetées en l'état dans la nature, car elles sont nocives pour l’homme et son environnement. La dépollution de ces eaux, rendue obligatoire par la Loi sur l’Eau du 3 janvier 1992, répond à un double objectif : protection de la santé publique et préservation de l'environnement.

Les deux principaux modes d’assainissement présents sur le territoire de Saint-Martin sont les suivants :



Assainissement Collectif et Assainissement Non Collectif

L’assainissement collectif.


L’habitation est raccordée à un réseau public de collecte, qui transporte les eaux usées via des canalisations sous pression. Les effluents sont alors envoyés en direction d’une station d’épuration, où ils subissent une série de traitements qui garantissent une qualité de rejet respectueuse du milieu naturel.

Sur le territoire de Saint-Martin, il existe 6 bassins de collecte des eaux usées de taille plus ou moins importante (450 équivalent-Habitant (EH) à 15 000 EH). Chacun de ces bassins est équipé de sa propre station d’épuration.



L’assainissement non collectif


Les habitations qui ne sont pas raccordées au réseau public des eaux usées (quartiers isolés, distants du réseau, etc.) ont pour obligation de s’équiper d’un système d’Assainissement Non Collectif (ANC), encore appelé assainissement autonome ou assainissement individuel. Tout comme pour l’assainissement collectif, ce système doit assurer la collecte, l’épuration, l’infiltration ou le rejet des effluents.


Il existe un troisième mode d’assainissement : l’assainissement semi-collectif, dont l’objectif est de traiter les effluents d’un nombre d’habitants supérieur à celui d’un logement individuel. Ce traitement d’effectue généralement au moyen de microstations d’épuration, dont l’usage reste privé. Ce type d’installation est utilisé dans certains hôtels, résidences ou copropriétés.





    • Les Eaux Parasites :

    • Définition

  • Une eau parasite ou eau claire parasite est une eau qui transite dans un réseau d'assainissement non conçu pour la recevoir.

 

Origine

L'origine des eaux parasites sur les réseaux de Saint-Martin est principalement due aux intrusions d'eaux pluviales dans le réseau d'assainissement des "eaux usées" qui peuvent avoir plusieurs origines : des branchements incorrects de gouttières ou autres ouvrages (descentes de garage, grilles de cour privée…), des raccordements incorrects d'avaloirs et de grilles du réseau des eaux pluviales sous domaine public.

Les conséquences

Les eaux claires parasites constituent un problème important du fonctionnement des systèmes d'assainissement. Les impacts des eaux parasites sur le réseau d'assainissement sont multiples :

 

Diminution de la capacité de transit entraînant des surcharges hydrauliques dans les collecteurs et les postes de relèvement. Cette saturation peut entraîner des surverses dans les caves, sur la chaussée ou dans le milieu naturel. De plus, la présence d'eaux claires limite les futurs raccordements au réseau et réduit l'efficacité des investissements réalisés ;

Surcharge des postes de relèvement avec augmentation des durées de pompage et donc des consommations d'énergie, usure mécanique des équipements.

Usure accélérée des collecteurs provoquée soit par l'agressivité des effluents, soit par l'érosion progressive des matériaux de remblais de la tranchée d'assainissement sous l'action des eaux d'infiltration qui peuvent provoquer des fissures, tassements différentiels…

Pour les stations d'épuration, les conséquences techniques de la présence des eaux parasites sont doubles

Surcharge hydraulique pouvant provoquer le dépassement de la capacité de la station d'épuration et des rejets non traités au milieu naturel ;

Dilution des effluents avec baisse du rendement épuratoire et des temps de séjour. De plus, les pointes de débit importantes nuisent à la qualité du process d'épuration (décantation notamment)

Comme pour les postes de relèvement, le passage des eaux parasites augmente le coût de fonctionnement de la station

 

Les solutions

Dans le cadre des schémas directeur d'assainissement, un diagnostic préalable de l'existant permet :

D'estimer les différents débits d'eau parasite

De localiser les différentes entrées d'eau parasite dans le réseau : passage caméra, test à la fumée...

Ce diagnostic doit déboucher sur un programme de travaux de réhabilitation du réseau de collecte des eaux usées permettant de diminuer fortement, de façon pérenne, les arrivées d'eaux parasites dans le réseau et la station.

 

Réglementations et textes législatifs

Les lois (2)

Les documents de vulgarisation (1)

La règlementation (1)

Informations & Contact

E.E.A.S.M.
Immeuble KAKI – 9 rue Barbuda
ZAC Hope Estate II
97150 SAINT-MARTIN

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